Le plastique : symbole mortel de nos choix de développement
Situé entre la Californie et Hawaï, un gigantesque continent de plastiques est apparu en plein Océan Pacifique.
4 fois plus grand que Madagascar, le « Great Pacific Garbage Patch » se développe inexorablement, absorbant une partie des centaines de milliers de tonnes de plastiques jetés à la mer chaque année.
Dans tous les océans, les courants marins concentrent bouteilles, sacs de plastique et toutes les particules nées de leur très lente dégradation par le soleil.
L’Océan indien a aussi sa zone de convergence.
Depuis des dizaines d’années, on sait que les océans ne peuvent pas absorber nos déchets quotidiens ou industriels. Leur recyclage naturel peut prendre des centaines d’années.
Léger, solide, pas cher… le sac plastique a révolutionné le conditionnement, tout comme la bouteille plastique. Le plastique est le symbole de la société de consommation… A jeter après emploi… Etat euphorique d’une partie de l’humanité témoignant de la réussite de son développement.
Mais on voit, depuis, depuis, les signes de cette erreur historique noircirent l’avenir. Et, aujourd’hui, ce sont les océans qui nous jettent à la figure les verrues nauséabondes de notre irresponsabilité.
Produisant la majeur partie de notre nourriture et de notre oxygène, les océans sont envahis de mini particules de plastique qui s’imposent à tous les niveaux de la chaîne alimentaire.
Osez regarder ces images d’estomacs ouverts d’oiseaux marins morts et découvrez l’incroyable amas de morceaux de plastique en tout genre qu’on y trouve.
Rien à voir avec les déclarations alarmistes d’un écolo payé par une puissance étrangère. C’est du concret. Vous vous imaginez, vous, vivre avec cela, voir plus, dans le ventre ? A notre échelle, cela représente plus de 6kg de plastique dans notre estomac !
On serait « responsable », on assumerai ce poids sur l’estomac… En plus de tout de reste. Mais on ne l’est pas. Alors il va falloir le devenir. Même si l’individualisme et la recherche du profit sont partout aux commandes, le principe de survie de notre espèce nous oblige à changer notre façon de vivre ou de souhaiter vivre… pour les générations futures.
Aurons-nous le temps de freiner ? Pourrons-nous trouver à temps des alternatives durables au plastique ? Tous les jours, au quotidien, nous pouvons déjà contribuer à réduire leur consommation. Un geste responsable finalement assez facile à faire.
Et, même si c’est une goutte d’eau, une goutte d’eau, parfois, cela fait du bien.